21/06/2015

Se démêler les cheveux, finalement...



On nait. On aime. On rit. on pleure. On vieillit. On apprend. On se calme…

On s’assagit.

On efface doucement la grande angoisse: sa propre fin éventuelle. Jusqu’à être tout à fait en paix avec l’idée.

On a mis en exergue quelques idées fortes qui ont aidé à vivre.

« Deviens-ce grand oeil fixe, ouvert sur le grand tout » disait le père Hugo.

On entame le dernier quart de sa vie.

Sans lourdeur aucune. Outillé de mille connaissances sur la mécanique de la Vie.

Les peurs laissées dans le passé. La performance mise en cadre au musée des choses comiques.

Et ce matin là, le café est corsé à souhait.

Et le soleil du plus beau jaune qui soit.

Et en plus on s’étonne d’être si choyé en en faisant si peu, après en avoir peu reçu en en faisant tant.

On s’installe au balcon du monde et on sourit.

Y’a rien, vraiment rien qui n’est pas comme il faut.

Le bonheur, toujours, ne sera qu’au bout d’une décision.

Le corps s’occupe de faire circuler le sang, digérer, respirer.

On a rien à y voir.

L’univers s’occupe de ses astres, ses systèmes solaires, ses novas.

On a rien à y voir.

On se glisse dans un chaise confortable, bien.

Sachant, enfin, qu’il n’y a rien à faire.

Sinon apprécier.

Et ce, sans fin.

Ce qui est super-nova-bellement fabuleux.