30/05/2015

La douce puissance de la Politesse.


Si je pouvais me transporter dans le passé pour aller y rencontrer le jeune moi-même, je lui (me) dirais peu de choses. 

Rien, ou bien peu, sur les lois qui régissent le vaste mouvement de la Vie. 

J’éviterais toute forme de paternalisme du genre; « Écoute-moi petit et apprends, ceci t’éviteras des problèmes… ». Je penserais au contraire: « Tu vas te payer une couple de collisions frontales qui vont sérieusement pincer. T’en mourras pas. Et puis cette épice nommée Douleur, me croirais-tu si je te disais qu’il fait grandir ? » 

Rien de cela. 

De l’empathie quand même. 

Autrement, un petit conseil seulement; sur les bienfaits qu’attirent le respect, le tact, la classe bref, tout ce qui se blotti sous le grand parapluie de la Politesse. 

Et un rappel: combien la Politesse peut-être payante. Humainement et matériellement. 

Et les exemples pleuvent dans la vie de ceux qui savent voir les résultats de leurs actes. 

Dernièrement lui dirai-je, j’ai marqué mon intérêt pour une superbe affiche d’une scène arabique qui me rappelle beaucoup les Milles et Unes Nuits. Une affiche posée sur le mur d’une bibliothèque municipale. Faisant la promotion d’un événement pas encore terminé. 

La Dame patronnesse du lieu, avec qui j’ai été poli et respectueux par nature et plaisir ces dernières années, l’a décroché, roulée, mise en tube de carton (« parce qu’il pleut dehors Monsieur») et me l'a offerte avec un large sourire. 

Un autre d’une suite de multiples legs de ma Politesse. 

Combien elle sucre agréablement le quotidien la Politesse. 

Étoffe la bonté chez les autres. Chauffe les âmes. 

La Politesse est la plus satisfaisante des qualités anodines. 

C’est ce que je conseillerais d’aplomb à mon jeune moi-même:

 « Respect et Politesse. Commence avec ça jeune homme. Le reste en sera d’autant plus aisé". 

Bref, La Politesse s’il-vous-plaît.