24/06/2011

Bonne Fête Québec !



 Je lève mon verre de bulles, pour toi. 

Puisse ta créativité et ton amour toujours exprimés de manière un peu brouillonne, bouillonner une autre année.

Puisse ta musique continuer de charmer et faire danser, étonner et faire dire aux autres francophones: "Hey ? Mais qu'est-ce qu'il dit là ?"

Puisse ton indécision politique, dont l'aiguille oscille entre Charmant et Enrageant, arriver à terme un jour.

Puisse tes "Quand qu'on", "Si j'aurais" et autres "ben tsu veux tsu genre, comme", ne jamais forcer l'Académie Française à les inclures dans un dictionnaire de québécismes. PAR CONTRE, puisse tes plus jolies expressions, écraser, MALGRÉ les choix "franglais" de ladite Académie, les habitudes américanisées des plus influençables d'entre nous. 


Et que, pour de bon, "COURRIEL" s'impose au lieu du crasseux "É-MÈLE" ! Faut cesser de cueillir des pissenlits dans un champ de lilas !

Puisse la beauté époustouflante de ton territoire, toujours être une source de fierté et une motivation pour le garder propre et sain.

Puisse ton goût de la fête ne jamais te quitter.

Puisse la beauté et la grâce de tes femmes faire l'envie des mâles du monde entier, tiens.

Puisse le développement de tes bières artisanales, tes fromages et autres produits d'un terroir riche et varié, poursuivre sa croisière.

Puisse ton humour unique, ces histoires et anecdotes faites de la fibre de ta propre laine, continuer à faire tressauter nos rates.

Puisse les espoirs de tes enfants, qu'ils rêvent petit ou grand, coudre la plus belle des courtepointes.

Et surtout, puisse ta Culture, ton Art, ta Littérature de plus en plus métissée, ta Beauté Unique façonnée comme un caillou rond qui roule parmi les galets d'une rive faite de  de voisins anglo-saxons... 6 millions de francophones, 330 millions d'anglophones sur un continent serré comme un étau par les deux plus grands océans du globe... et 4 siècles plus tard tu es toujours là ... eh ben, coup de chapeau admiratif ! ... puisse cette beauté continuer de faire sourciller et énerver, on s'en fout, mais prendre la place qui lui revient comme une des plus belles épices du monde.

Tu m'énârves dé fois, mais ch'te l'dis comme j'le penses: 


Ch't'aime comme un fou.