18/03/2015

L'inutile. Le superflu.

Je suis d’une société riche. Où l’on mange parfois sans avoir faim.

Je possède assez pour qu’on ne touche pas au nécessaire, pour vivre bien, si on m’en enlevait la moitié.

Ceci crée une carie. Parmi les miens posséder une voiture n’est souvent pas assez. Il faut avoir un modèle, une puissance, un style donné.

La créativité, individuelle et collective en souffre quand plus rien de la piscine de la nécessité n’est à remplir. Rien contre l’esthétisme, mais l’esthétisme n’importe que quand le bol du reste déborde.

On ne fait plus, ou on en fait moins, quand on peut tout acheter.

L’invention s’étiole avec la facilité.

Il me vient une pensée communiste: j’ai un pouvoir divin sur le monde et j’impose aux humains de ne jamais posséder une dixième chemise tant que que quelqu’un(e) a faim quelque part.

Utopie farfelue et ridée bien sûr.

Mais peut-on s’entendre en attendant pour essayer de limiter l’imbécilité de certains projets ? 


Le pouvoir à l'Intuition !