11/08/2015

Danser sans musique


Aussi gratuite que nécessaire. 

Petit stratus de paix.

Le frisson qui réchauffe.

La trompette dans une chanson de Vian. 

L’heureux rappel que tout est bien. 

Douce main au front, souffle frais au visage. 

Une fois l’animalité calmée, les montagnes russes aplanies, elle avance sur scène. 

Tout doux, les peurs, tout doux...

L’entre nous à son meilleur, à force de liens de soie.

De la clarté quand on ferme les yeux. 

L’amour a ses ombres. Elle les embrassent.  

Comme un mantra sur le bout des doigts. 

Là où on va sourire un peu. 

S’ouvrir un peu. 

L’éloge de la lenteur.

Sur la plage du pas trop sérieux.

Pour nuits trop lourdes et matins brumeux.

Le crépuscule des mots.

Quand le monde n'est plus vert.

Quand le bon ferme ses portes.

Pour 15 ans, pour cheveux rares.

Aussi gratuite que nécessaire.


LA TENDRESSE.




4 commentaires:

  1. Vibrant, touchant et si bien écrit. On en redemande. L'art de faire goûter aux autres, exactement comme on le sent, simplement en écrivant quelques mots. Une si belle sensibilité d'homme tu as Sylvain, et c'est tout à ton honneur.

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  2. Ah, la sensibilité d'homme. Je la cultive. Même au Marché Jean-Talon ils n'en ont pas. En fait, pour faire simple, j'ai une âme, et elle me demande sans cesse de s'exprimer. C'est plus épuisant de lui résister que de la satisfaire. Alors ce texte, et environ 140 autres. C'est pas facile la Vie...

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  3. Eh... T'as rien à cultiver, tu as, c'est tout. Il me semble que c'est toujours la seule et unique voie, l'exprimer, sans épuisement.
    On en apprend tellement dans cette vie, mais, par dessus tout, elle est si belle, magnifique, vraiment... Je pense que t'es dû pour quelque chose de bien toi, non? xxx

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  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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