UN AN.

Je viens de me rendre compte que ce blog a un an aujourd'hui. Je vais donc marquer l'occasion avec un message.

Bonne Fête mon ti-pit de blog.

79 messages en un an. Ce que j'ai dû en dire des bêtises. S'il fallait qu'on ne dise que l'essentiel dans la vie, je travaillerais encore à mon premier message. Troisième ligne, deuxième mot. Comme. Genre.

Je n'ai rien de particulier à épandre sur cette page maintenant. 

"Ça ne s'améliore pas" dites-vous ?

Hé, ho, dites donc, je ne vous retiens pas vous savez...

Vous pardonnerez donc, j'espère, le flot sans anti-dérapage qui suit, d'autant plus justifié qu'il nait alors qu'un bol de salade flirte dangereusement avec le clavier de mon MacBook. 

En passant, à ce stade, c'est fait: ma décision concernant la qualité du Féta je veux dire: le meilleur c'est le Grec. J'espère qu'ils ne cesseront pas d'en produire pour la vaporeuse raison qu'ils sont en faillite... (commentaire sarcasmo-dérisionnel).

Quoi d'autre ?

Si je vous posais comme ça, à brûle donc le pourpoint, la question suivante:

"Si vous aviez une seule possibilité dans votre vie de faire un saut dans le temps, iriez-vous dans le Passé ou le Futur ?"

Je serais curieux de voir quel serait le résultat d'un tel sondage. Personnellement j'irais dans le Futur, mais quelque chose me dit que les Nostalgiques l'emporterait lors d'une telle enquête, 70% à 30% je dirais. La plupart des gens ont tellement aimé leur "bon vieux temps".

Et puis tiens, tant qu'à être dans les statistiques qu'on ne peut vérifier: "Quelle est la chanson que vous avez écouté le plus souvent dans votre vie ?"

Bon, j'entends déjà la génération post Baby-boomers crier en levant la main: "Le thème de Passe-Partout !". 

Ah misère, j'oubliais, celle qui aime les papillons et les beaux vestons. Ce pourrait bien être une bonne réponse. Ou pour les Français, une chanson de Dijonny Ah-lit-day.

"Je ne sais point Sire", me glisse ma conscience, toujours très polie avec son sujet. 

Peut-être Dieu aurait-il dû nous implanter un compteur pour qu'on puisse s'y retrouver. Une mini-ordinateur greffé sur une cuisse. "Dis-moi ordi, cette vieille chanson des Stones que je ne peux plus blairer, ça fait combien de fois que je l'entend depuis ma naissance ?"

- 3333 fois Maître.

- Alors, c'est pas étonnant...

Y'a t-il encore quelqu'un(e) qui peut écouter "Satisfaction" sans grimacer ? Ou chez les francophones... "Coeur de Loup-oup-oup". Aaaaaaaaghr. 

"Ah bon, vous aussi ?".

Interlude: Je viens d'expérimenter la bouchée idéale de ma salade grecque: Ma générosité étant abyssale, je vous en nomme les composantes gratuitement: elle consiste en une demie tranche de tomate qui a un brin baignée dans la vinaigrette italienne sur laquelle s'est couchée une dé de féta, un bout d'oignon et un croûton César piqué d'épices. Mâchouiller quelques fois, puis payez vous un bonne lampée de rouge. 

Parfait marriage (et combien de fois en ce bas monde peut-on parler ainsi du marriage, je vous le demande ???). 

C'est comme le karaoké et une vieille toune de Dean Martin. 

"Ev'rybâââdy love somebâââdy soooometime...".

Vous avez une autre question pour le Dieu Destin ? Peut-être celle-ci:

"Si vous aviez à passer la dernière année de votre vie dans une ville qui n'est pas sur le Continent qui vous a vu naître, laquelle serait-elle ?"

Hummm. Je vous écoute télépathiquement et je vois poindre Venise vers la surface. Je me trompe ? 

Prague ? Qui a dit Prague ? Vous là-bas, au fond, vous que j'aime déjà; expliquez-vous !!!

Paris ? Pas un mauvais choix. 

Budapest ? Une âme, mais y terminer sa vie ? 

Saint-Pétersbourg, aahhhhh, et faire une visite par jour à l'Hermitage, peut-être, se tordre le cou à force de regarder la beauté du plafond plaqué de feuilles d'or et mourir ensuite d'un torticolis dégénératif.

Ou encore juste un monastère dans la campagne japonaise...

Bon. Fin de salade. Fin de vin. Fin comme tout, merci merci, mais fin du message.

Je dépose à vos pieds mes salutations les plus fleuries.