Il est beau ce monde. Malgré tout ce qu'on peut en dire via différentes statistiques. Pollution de l'air par exemple. Ce matin j'apprends à la radio que depuis le début de l'hiver il n'y a eu que 10 jours où la qualité de l'air était supérieure à "acceptable". Ah bon. Parce que, aussi, la rive d'un lac un matin de juin, parce que le retour des canards, parce que le soleil rouge de 6 heures am...
Elle est belle ma ville. Politiquement ingérable, endettée, les infrastructures malades. Mais lire sur un banc du parc de la Visitation près du vieux moulin, rouler à vélo à travers le Plateau, siroter un allongé dans un biblio-café d'HoMa, flâner dans le Vieux-Port, guider les touristes...
Il est beau l'Être Humain. Il y a des Shafia. Mais il y a aussi les sourires, l'entre-aide, le rire, la création, la beauté, l'empathie. Il y a surtout, les petits de la race. Vu cette semaine: une mère demande à sa petite fille d'aller "appeler" l'ascenseur pendant qu'elle cherche ses clés dans son sac. L'enfant se place devant la porte de l'élévateur et se met à crier: "Ascenseur !". La naïveté de l'enfance c'est du miel.
Le Monde Nouveau se déplace peut-être maintenant en béquilles, mais il faudrait être fou pour ne pas apprécier y vivre.
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